À la frontière de la Normandie et de la Bretagne culmine à 157 m au-dessus du niveau de la mer le Mont Saint Michel.
Une demi-journée de visite suffit pour en faire le tour. Les récents travaux modifient l’accès. Aujourd’hui, il faut laisser la voiture au parking dont le coût est quand même de 8 € la demi-journée. Ensuite on peut à loisir marcher pendant 30 minutes pour se rendre au site ou attendre une navette gratuite.
Les travaux actuels construisent un pont passerelle d’accès permettant à l’eau de circuler tout autour du Mont Saint-Michel afin de lui redonner son indépendance en marée haute. Les travaux doivent être terminés pour l’été 2015.
Très content de l’avoir visité en hiver car c’est le 3e site français le plus visité et à la vue des boutiques de touristes, on imagine l’affluence durant l’été. Quand vous passerez par le Grande Rue qui doit mesurer dans sa partie la plus large 2,5 m, pensez que c’est plus de 3 millions de personnes qui marchent dans cette rue à l’année. Cela fait plus de 20 000 visiteurs par jour en été.
HISTOIRE BRÈVE DU MONT SAINT-MICHEL.
Pour comprendre ce qu’est devenu le Mont, c’est avant tout un atout géographique du site. Toute la région a vue d’œil est très plate, et au centre, dans cette bais, un îlot granitique de 80 m de haut et de 900 m de diamètre culminait. Ce fut donc tout naturellement que cette Île fut colonisée pour ses qualités d’auto défense.
C’est en 708 que l’évêque Aubert de la ville non loin d’Avranches décida de bâtir un oratoire. Plus tard, ce fut une abbaye carolingienne qui y fut construite à la place.
Au XVIIe siècle, toute l’abbaye fut transformée en prison, cela jusqu’en 1960 ou la prison fut retransformée en lieu de culte avec l’arrivée de quelques bénédictins.
Aujourd’hui, il n’y a seulement que 40 résidents annuels sur l’Île.
POURQUOI SAINT MICHEL
Auparavant nommé Mont Tombe, c’est une vision de l’évêque Auber en 708 l’incite à aménager un sanctuaire pour les reliques de saint Michel en provenance de Gargano (Italie). Depuis, le Mont a été rebaptisé du nom que l’on connaît aujourd’hui.
VISITER LE MONT SAINT-MICHEL
Le caractère exceptionnel du site est que sur une toute petite île on retrouve autant d’édifice de différentes époques. Leurs constructions sont juxtaposées si elles ne sont pas empilées. Sans rentrer dans les édifices, c’est déjà très impressionnant de voire cette accumulation de construction.
Au cœur de l’Île, on peut y voire La Merveille, l’église abbatiale, la terrasse de l’ouest, le réfectoire, le cloître, les bâtiments abbatiaux autour de l’église abbatiale. Il est vraiment impressionnant de voir les mélanges d’époque dans un espace aussi confiné que cette Île. Pourtant, l’impression générale reste cohérente.
Nef de l’abbaye. Photo de Chogendo
Le Mont-Saint-Michel ne fait pas de tourisme à outrance comme on peut le voir à Paris où à chaque coin de rue on peut acheter sa tour Eiffel miniature. Il n’y a que la grande rue qui reste très animée par les boutiques à touristes mais cela ne date pas d’hier. Déjà pendant la guerre de cent ans, les pèlerins ramenaient du mont toutes sortes de souvenirs dont des fioles remplies de sable de la baie. La Grande Rue est un mélange de boutiques, restaurant et hôtels en dehors duquel il y a peu d’attrapes touriste. Pour un site classé 3e lieu de visite en France, l’ambiance est très bonne et l’organisation très correcte.
On entre dans le Mont-Saint-Michel par la porte de l’Avancée, derrière laquelle on se trouve tout de suite à traverser la porte du roi. Ensuite, on passe à côté de la maison de l’arcade pour enfin monter la Grande Rue. Dans cette rue, il y a toutes les boutiques touristiques mais aussi beaucoup de restaurant dont le très connu hôtel-restaurant la Mère Poulard.
La porte du Roi.
MIAM
Rien ne vaut un bon déjeuner au Mont Saint-Michel avec les spécialités locales. C’est le mouton de pré-salé, élevé sur les terrains en bordure de mer dont la viande prend le goût légèrement salé. La viande est simplement grillée au feu de bois. Un délice. Sinon, il y a aussi la non moins célèbre omelette de la mère Poulard battue en neige au fouet avec de la crème fraîche et cuite au feu de bois dans une poêle de cuivre.
Le Mont-Saint-Michel ne peut pas se visiter de Paris en une journée. Il faut compter 4 heures de trajet pour y accéder, 4-5 heures pour le visiter et 4 heures pour le retour. Il est préférable de se poser un peu plus longtemps d’autant plus que la région est très belle et les villes et villages avoisinants sont très beaux. Par exemple Cancale ou St-Malo.
La Grande Rue bordée de boutiques, restaurants et hotels.
Vue de l’abbaye depuis une terrasse des remparts.
Infos pratiques :
La ville est ouverte toute l’année 24h/24h. Elle est éclairée toute l’année jusqu’à minuit. L’arrivée se fait en voiture jusqu’au parking pour un coût de 8€.
L’abbaye est ouverte tous les jours sauf les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.
– Du 2 mai au 31 août de 9h00 à 19h00, dernière entrée à 18h00.
– Du 1er septembre au 30 avril, de 9h30 à 18h00, dernière entrée à 17h00.
Le billet plein tarif normal est de 9€. Pour un français de moins de 25 ans, l’entrée est gratuite.