Prendre le taxi en Chine, ce n’est pas très compliqué, il y en a beaucoup, assez bon marché mais si on passe à côté de certains détails on peut passer plus d’une heure à attendre, se retrouver à l’opposer de sa destination et payer 3 fois le prix. Bref, pas de surprise par rapport à un autre pays mais pleins de spécificités auxquelles il faut bien s’attendre.
Alors, les premières fois, c’est un peu le stress mais après, ça roule tout seul.
Les reconnaître est assez simple, rouge, verte, jaune et parfois bleu, et ce petit look vintage. C’est en fait des Volkswagen Santana ou de Citroën Kukang. D’autres villes optent pour des modèles plus récents. Les voitures sont très inégales en état. Le chauffeur est souvent calfeutré dans une cage métallique et plexiglas. Très souvent, ils sont assis sur ces housses en paille ou bois pour plus de confort en été. La climatisation est souvent à fond ce qui m’a valu un rhume ou deux.
Les taxis chinois sont pour la grande majorité très sympathiques. Ils essayent souvent de discuter avec les étrangers, d’où vous venez, etc. Bref, accueillant et honnêtes pour la très grande majorité.
Les prix des taxis varient d’une ville à l’autre. Les prix les plus chers étant à Hong Kong, Shanghai et Pékin. Le prix moyen des taxis dans les grandes villes est de 10 yuans pour 3 kilomètres.
LES PETITS HIC À SAVOIR
- 99,9 % des taxis ne parlent pas anglais.
- De 7 heures à 9 heures et de 17 heures à 19 h 30, beaucoup de monde utilise le taxi comme un moyen de transport quotidien. Il est donc parfois presque impossible de réussir à en prendre un.
- Il se met à pleuvoir, c’est la panique, les chinois détestent la pluie ! Et ils se ruent donc sur les taxis.
- Il existe différentes couleurs de taxis en fonction de leurs zones et de leurs tarifs. C’est propre à chaque ville. Donc si on vous refuse la course, essayer de comprendre si ce n’est pas un problème de couleur.
- Vérifiez que le compteur est bien enclenché au départ.
- Avoir l’adresse en caractère chinois est le minimum indispensable si l’on ne parle pas chinois.
ASTUCES POUR PRENDRE LE TAXI CHINOIS
- Pour l’appeler, c’est simple, levez la main.
- Avoir l’adresse écrite en chinois est primordial.
- Avoir une carte de la ville avec son lieu de destination est le top. Même si une fois je suis entré d’un taxi qui n’arrivait pas à lire les petits caractères, il n’y voyait pas grand-chose.
- Faite bien attention à ce que votre taxi connaisse bien la destination. Ils ont parfois la fâcheuse habitude de démarrer et c’est seulement en cours de route qu’ils vous disent qu’ils ne savent pas. Sûrement cette histoire de ne pas perdre la face.
- Si vous aimez le confort, demandez à votre hôtel de commander un taxi, ce service normalement gratuit se paye souvent par un prix d’entrée très léger dans le taxi.
- Demandez la facture au moment du paiement. Se dit « Fapiao » en Chinois. Vous serez sûr de payer le bon montant et en cas de réels soucis de prix, si cette facture se retrouve à sa compagnie de taxi, ça peut vraiment le nuire. Donc c’est un vrai moyen de pression pour revoir un prix annoncé à outrance.
- Si en ville, le compteur est toujours utilisé, il n’en va pas de même à l’extérieur des villes. Négociez le prix avant de partir.
- Partez avec un compteur à Zéro ! Exigez le zéro en partant.
- La nuit, ne vous inquiétez pas, les prix augmentent de 20 %
- Chaque taxi à un numéro d’identification. En cas de soucis faites pression en notant ce numéro.
- Pour aller aux aéroports, prévoyez 2 heures à 3 heures en avance car les autoroutes sont souvent embouteillées, surtout à Pékin et Shanghai.
- N’oubliez pas la carte de l’hôtel pour rentrer en taxi. C’est bête mais ça fait économiser du temps.
- Ne prenez pas de trop grandes valises. La plupart des taxis fonctionnent à l’essence et au gaz. La bombonne de gaz prend donc une grande place dans le coffre.